Objectif : Recenser les éléments perturbateurs et facilitateurs au recyclage des TLC, expliquer leurs impacts sur chaque procédé, évaluer le degré de perturbation et y associer des efforts d’éco-conception pour intégrer la recyclabilité d’un produit dès sa phase de conception.

Facilitateurs et perturbateurs : de quoi parle-t-on ?

Un perturbateur au recyclage est un élément ou matériau qui empêche, freine ou altère la qualité du recyclage voire le rende impossible. Il peut s’agir de perturbateurs externes (ajouts comme boutons, fermetures éclair, broderies…) ou de perturbateurs internes  (éléments constitutifs ou structurels, comme les mélanges de matières, les enductions, ou encore la présence d’élasthanne).

À l’inverse, un facilitateur au recyclage est un élément ou ensemble d’éléments ayant un impact positif sur au moins l’une des voies de recyclage ou sur une étape de recyclage. Par exemple, un fil thermofusible pour faciliter le démantèlement, un produit monomatière, etc.

Analyse des perturbateurs et facilitateurs au recyclage des TLC

Recyclage des textiles

Le recyclage des textiles repose principalement sur trois voies : mécanique, thermomécanique et chimique. Si la filière est déjà bien structurée, elle reste confrontée à plusieurs freins. Les principaux perturbateurs identifiés concernent les mélanges complexes de matières (à partir de 3 fibres différentes dans une même étoffe), la présence d’élasthanne au-delà de 5 %, les éléments décoratifs all-over (paillettes, enductions, impressions, points durs, etc.), les fils métalloplastiques, et les composants électroniques et électriques tous susceptibles de perturber ou d’endommager les équipements. En revanche, les textiles monomatière, monocouche et monochrome, sans ajouts uniquement esthétiques, sont considérés comme les plus favorables à un recyclage efficient.

Recyclage des chaussures 

Le recyclage des chaussures, quant à lui, est une filière encore émergente. Il repose actuellement sur deux grands procédés : le broyage de la chaussure entière, ou la séparation manuelle ou automatisée de la tige et de la semelle. La grande variété des matériaux, la complexité des montages (soudés, cousus, injectés) et la présence fréquente de composants métalliques ou électroniques freinent fortement le recyclage.

Ressources 

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Pour approfondir vos connaissances sur le sujet : 

• Retrouvez le replay de notre webinaire : les bonnes pratiques de conception en vue du recyclage
• Consultez l'article : Penser recyclabilité dès la conception pour télécharger nos guides de bonnes pratiques de conception en vue du recyclage ​