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Refashion Day 2025

Le Refashion Day revient pour une nouvelle édition, à un moment charnière : la REP Textiles et Chaussures est appelée à se réinventer.

Retrouvez les replays des interventions de la matinée 

 

Lors de sa 5ème édition, le Refashion Day 2025, a mis l’accent sur l’impérative nécessité du faire ensemble, condition sine qua non d’une réelle transition circulaire.

Entre créativité, surconsommation, complexité et interdépendance, tous les acteurs de la filière doivent entrer dans une démarche globale de collaboration.

Créer des passerelles entre metteurs en marché, industriels, acteurs du recyclage, poursuivre la collaboration avec d’autres filières, explorer et pérenniser des solutions de gestion efficace des déchets, c’est ainsi que la filière TLC pourra relever le défi d’un modèle plus sobre et circulaire.

Gaspard Koening a donné le ton d’une matinée d’éclairage axée autour de la remise en question et en perspective d’idées reçues et de présupposés.

Pour chaque thématique, les modérations d’Eva Sadoun, Christophe Brunot et Fabien Gaboriaud ont souligné la nécessité d’innover collectivement pour bâtir de nouveaux modèles économiques circulaires durables.

Dans l’objectif de déconstruire les idées reçues et d’avancer ensemble, quelques messages clés à retenir pour aller plus loin.

Table ronde 1 — Thématique : l’éco-contribution est-elle trop chère ?

Avec la participation de Camille Caron (Kiabi), Clémentine Colin Richard (Paraboot), Dominique Durand (Carré Blanc), Julie-Marlène Pellissier (H&M), et Hélène Daret (Refashion).

Première discussion de la journée, ce temps fort a mis en lumière des visions contrastées et complémentaires sur le coût et le rôle de l’éco-contribution.
Mais tous s’accordent : elle représente un levier essentiel de transformation pour la filière textiles et chaussures.

Les messages clés :

  • L’éco-organisme Refashion joue un rôle de catalyseur dans cet écosystème complexe.
  • L’éco-contribution est la pierre angulaire qui finance la transition de la filière vers une économie circulaire. Elle doit être vue comme un outil collectif au service d’une réduction de l’impact environnemental.
  • Bien que l’éco-contribution constitue un coût significatif pour les metteurs en marché, elle ne couvre pas les coûts réels du traitement des déchets. Mieux comprendre son fonctionnement, son rôle et son utilisation permet d’en saisir toute la valeur.
  • Il faut voir l’éco-contribution comme un investissement environnemental à condition d’avoir des indicateurs pour en mesurer l’impact concret.

Retrouvez le replay de la 1ère table ronde

Table ronde 2 — Thématique : seconde main et neuf : deux mondes inconciliables ?

Avec la participation d’Isabelle Desfontaines (Eram), Matthieu Giovanonne (Tissons la Solidarité), Samuel Massé (Zara), et Adèle Rinck (Refashion).

Cette table ronde a illustré à quel point la seconde main est désormais au cœur de la transformation du secteur textiles et chaussures. Les acteurs présents ont démontré que le neuf et la seconde main ne s’opposent pas : ils se complètent dans une logique de circularité rentable et durable.

Quelques enseignements forts :

  • La seconde main doit faire passer la filière « de la mode à un nouveau mode de vie ».
  • Certaines marques ont déjà sauté le pas et montrent qu’il est possible de créer de la valeur tout en réduisant leur impact environnemental.
  • Ce modèle met en lumière qu’un consommateur peut aussi devenir un fournisseur en rapportant ses produits usagés pour leur donner une seconde vie.
  • L’avenir réussi du modèle circulaire repose sur la collaboration entre les acteurs, la structuration et l’industrialisation des filières françaises de collecte et de tri. Cela représente aussi une opportunité concrète de créer un maximum de valeurs économiques et sociales sur nos territoires.

Retrouvez le replay de la 2ème table ronde

Table ronde 3 — Thématique : incorporation de matière recyclée : illusion ou solution d’avenir ?

Avec la participation d’Olivier Civil (Plaxtil), Irène Jousse (Faguo), Emilie Mauffet (Decathlon) et Véronique Allaire (Refashion).

Cette dernière table ronde a mis en lumière les défis et les avancées de la filière en matière de recyclage. Les acteurs présents l’ont confirmé : l’incorporation de matières recyclées n’est plus une utopie, ça marche et c’est une solution d’avenir, à condition de renforcer la structuration industrielle et de booster et stabiliser la demande.

À retenir :

  • Les initiatives se multiplient et les retours d’expérience montrent que le recyclage est déjà une réalité, mais qui reste limitée.
  • Pour passer à l’échelle supérieure, il faut développer des infrastructures de tri, de qualification des gisements, et de préparation matières en France et en Europe, pour garder les ressources à l’échelle européenne.
  • Les metteurs en marché jouent un rôle clé pour stimuler la demande de matières recyclées et encourager l’innovation.
  • Le recyclage en boucle fermée se développe mais reste coûteux et techniquement exigeant.
  • Et surtout : la désirabilité du produit reste le premier moteur d’achat. Le recyclé doit être un plus, pas une contrainte.

Retrouvez le replay de la 3ème table ronde

Découvrez l'aftermovie du Refashion Day 2025

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